Intervenir au plus tôt permet de répondre aux premiers signes d’appel et d’éviter que les troubles s’installent durablement et s’aggravent. Informer et former l’entourage permet de limiter la progression des troubles et de s’adapter.
La prévention fait partie intégrante du champ d’intervention des orthophonistes depuis son inscription officielle en 1992 dans le Décret de compétences.
Selon l’OMS (1948) « La prévention est l’ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps. »
- Primaire : tout ce qui tend à réduire le risque d’apparition de cas, son incidence. Egalement l’identification des personnes à haut risque. C’est la sensibilisation, l’éducation et l’information. Par exemple, des actions d’(information des publics profanes ou professionnels sur les troubles du langage.
- Secondaire : tout ce qui vise à réduire la durée d’évolution d’une pathologie et sa prévalence (c’est-à-dire sa présence au sein de la population). Vise à limiter les conséquences de la maladie en intervenant avant l’apparition des symptômes. C’est le repérage, le dépistage précoce. Par exemple, proposer des tests de dépistage des troubles du langage écrit en primaire (partenariat école d’orthophonie – éducation nationale).
- Tertiaire : tout ce qui vise à diminuer l’importance des incidences, des récidives, ce qui vise à éviter la chronicité. => Améliorer le quotidien des patients. C’est la thérapie. Par exemple, les séances, l’accompagnement parental, l’aide aux aidants….